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La jungle partie 2 : la pampa (Bolivie)

  • Photo du rédacteur: Juliette Manceau
    Juliette Manceau
  • 30 mai 2018
  • 2 min de lecture

Une pause petit-déjeuner et c’est reparti pour trois jours de l’autre côté du village de Rurrenabaque. Formé essentiellement d’eau et de quelques îlots, dans la pampa tout déplacement nécessite un guide ainsi qu’une embarcation pour se faufiler à travers la végétation qui plafonne l’incommensurable mangrove.

Cette fois-ci nous ne sommes pas seuls, notre guide-conducteur Einar et deux israéliens font partis du séjour. Très discrets, nous avons bien essayé de sympathiser avec eux mais sans succès. Tant pis, le spectacle a déjà commencé et dès notre venue nous sommes mis dans l’ambiance. Quelques dauphins roses nous surprennent à sortir de l’eau sur notre passage, des petits singes tentent de monter à bord de notre pirogue, les tortues se dorent la pilule sur le rivage et c’est sans oublier les dizaines d’espèces d’oiseaux qui arborent les recoins du fleuve.

Construit littéralement sur l’eau, le campement est très plaisant et c’est une véritable plate-forme avec une vue privilégiée sur la nature. À peine nous avons le temps de déposer nos sacs et nous repartons en canot pour assister au couché de soleil et au levé de lune. Notre guide fait le chaud et nous passons à vive allure à travers les étroits passages de feuillages. Avant de retourner dîner, c’est munis de lampes torches que nous écumons l’horizon à la recherche de crocodiles et de caïmans. Après plusieurs tentatives, Einar réussit à capturer le reptile pour un cours particulier sur la morphologie de l’animal. Les caïmans ne sont pas les seuls à être réveillés, les moustiques aussi profitent du moindre bout de peau à découvert pour nous vampiriser.

Le lendemain, nous commençons par enfiler nos bottes et sillonner les marécages à la recherche du célèbre anaconda. Autant vous dire que nous n’avons trouvé aucun serpent sur notre chemin mis à part une armée de moustiques qui ne nous a pas laissé une minute de répit tout le long de notre battue. Heureusement, la fin de la journée est beaucoup plus amusante, puisque nous partons à la chasse aux piranhas. Très voraces mais aussi très malins, seule Juliette réussira a en capturer un et aussi à le manger frit le soir (pour les curieux le goût est similaire à la sardine).

Nous finissons notre dernière journée par une ultime excursion dans le marais avec en prime une baignade avec les dauphins roses.


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