Ometepe au coeur du lac Nicaragua
- Juliette Manceau
- 4 mars 2018
- 2 min de lecture
Fabuleuse vue qu'offre le ferry pour s'amarrer sur ce bout de terre suspendu par deux volcans au milieu du plus grand lac d’Amérique centrale. Pour la première fois depuis le début de notre voyage, c'est en scooter que nous choisissons de se déplacer sur l'île où zébus, cochons, chevaux, poulets et chiens n'hésitent pas à vous couper la route.
Entre ferme et hôtel, le lieu où nous installons tente et duvets se situe au milieu des cabanes, des orangers et de magnifiques geais huppés. D'un côté, une immense étendue d'eau et de l'autre les hauts sommets du Concepción et du Maderas surplombent continuellement nos escapades en deux roues. Nous commençons notre première matinée par une petite balade dans la réserve du Chaco verde où nous pouvons traverser jardin, lagune et serre aux papillons.
De l'autre côté de l'île, nous tentons de rejoindre la cascade San Ramon. La route se transforme petit à petit en piste, et il nous faut plus d'une heure pour parcourir à peine 10 kilomètres. En haut, d'un talus, le scooter s'arrête brusquement et la roue ne dédaigne bouger. Aussi proche de l'objectif, nous n'abandonnons pas et continuerons à pied, apprécier la hauteur et la clarté de la chute d'eau. De retour, et après plusieurs essais nous remarquons que la roue se débloque en accélérant continuellement. C'est donc d'une traite et non sans frayeurs que nous regagnions la civilisation sans dommage et avec un nouveau véhicule de prêt le lendemain.
Après un jour de farniente, le point culminant de l'île à 1600 mètres d'altitude nous attend. Les nuages se dégagent rarement de ce haut relief et les racines humides et la pente raide provoquent de nombreuses chutes. Arrivés en haut il fait froid, le vent souffle fort mais les petites fumerolles du volcan réchauffent notre pause déjeuner. Après quelques minutes le ciel s’entrouvre par intermittence et nous avons la chance de voir le volcan Maderas nous faire face. La descente paraît alors interminable : un enfer pour les articulations, les genoux et le moral.
Juste avant de quitter le Nicaragua, direction le Costa Rica, nous revoyons avec émotions la famille Iribane avec qui nous avions partagé de beaux moments sur la laguna de Bacalar quelques semaines plus tôt au Mexique.





















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