top of page

Livingston : du Río Dulce à la mer des Caraïbes (Guatemala)

  • Photo du rédacteur: Juliette Manceau
    Juliette Manceau
  • 4 févr. 2018
  • 2 min de lecture

Livingston ou considéré par les guatémaltèques comme le bout du monde. La raison est simple : la ville n'est accessible que par le fleuve Río Dulce ou par la mer des caraïbes, à plus d'une heure de bateau. Sur le chemin fluvial se succèdent maisons de pêcheurs et forêt verdoyante.

Sur la route de Livingston nous nous arrêtons à Finca Tatin. Comme coupée de toute civilisation cette auberge de jeunesse au milieu de la jungle propose à ses convives de se retrouver chaque soir autour d'une grande tablée. Ce n'est finalement pas un choix, puisqu'il n'y a aucun restaurant ou supérette à la ronde ! Complètement déconnecté, l'ambiance qui se dégage de ce lieu donne l'impression que le temps s'arrête pour la durée de notre séjour. Mais il faut bien s’occuper et nous enfourchons chacun un kayak direction les sources chaudes du fleuve. À part quelques bateaux à moteur, la balade est d’un calme plat et voir les pêcheurs lancer leur gigantesque filet à la main rend l’excursion hypnotisante. Arrivés aux sources chaudes nous visitons trois caves dont une qui s’apparente à un sauna naturel. SPA étonnant mais peu accueillant. Le soir nous nous rattrapons avec un autre genre de sauna appelé temazcal - cette fois au feu de bois/huile d’eucalyptus et beaucoup plus convivial.

Après un petit séjour sur le fleuve, nous arrivons à Livingston. Rien à voir avec le Guatemala que nous connaissons. Ici, vivent les garifunas, peuple issu directement des esclaves africains. L’endroit paraît beaucoup plus pauvre - presque délaissé - très certainement dû à l’isolation de la ville. En longeant la mer caraïbe et les centaines de pélicans qui y ont élu domicile, nous nous rapprochons de las siete altares. Cascades successives et eau translucide, petit plongeon dans cette culture caraïbe noire aujourd’hui encore méconnue.


Comments


DERNIERS ARTICLES
ARCHIVE
bottom of page