Chiapas : de San Cristóbal à Palenque (Mexique)
- Juliette Manceau
- 6 janv. 2018
- 2 min de lecture
À la frontière du Guatemala, la région de Chiapas est riche de son histoire de part ses multiples sites archéologiques Mayas mais aussi par la diversité des paysages : montagnes, jungle, canyons et lacs.
Arrivés à San Cristóbal de las Casas, cette ville est l’exemple type de la citée coloniale construite de toute pièce depuis la découverte de l’Amérique centrale. On y retrouve cette ambiance si particulière et peut-être bien plus espagnole que mexicaine ; le soir la ville s’éveille, les rues piétonnes sont bondées et la musique résonne dans toutes les allées. Au cœur de la ville, nous apprécions déambuler au marché de fruits et légumes, visiter le surprenant musée du textile qui retrace avec finesse l’histoire et le savoir-faire de la couture et de la broderie mexicaine, ou simplement découvrir les rues et bâtisses colorées qui entourent la ville.
À un peu moins d’une heure de San Cristóbal et 1 000 mètres de dénivelés en contre bas de la ville, nous découvrons le canyon Sumidero. Accessible seulement par voie fluviale, nous sommes surpris par les multiples espèces d’oiseaux, la hauteur des roches et par un crocodile énorme qui rôde au bord du canal. On est tout aussi surpris par les milliers d’objets plastiques de toutes sortes qui flottent et s échouent sur les rives de ces gorges naturelles...
Plus au Sud, nous installons notre tente face aux lagos de Montebello. On peut lire que ces lacs font parties des plus beaux paysages du Mexique. Eaux turquoises et transparentes, montagnes et jungle en arrière plan... Pas de bol, un brouillard enveloppe la vallée pendant presque 2 jours et Juliette est malade suite à un dégustation de pozole : spécialité locale faite à partir d’une mixture de chocolat et de maïs... Pas bon du tout, mais ici ils en raffolent !
En longeant petit à petit la frontière du Guatemala, nous arrivons à Frontera Corozal. Petit village où nous pouvons camper parmi les cabañas d’un hôtel dédié aux bus touristiques. Les singes hurleurs poussent des cris depuis la cime des arbres qui nous entourent mais ne nous empêchent pas de trouver le sommeil. Le lendemain matin et à quelques centaines de mètres, nous découvrons les ruines Mayas de Yaxchilàn. Au beau milieu de la jungle, il faut un peu moins d’une heure en lancha (sorte de pirogue) pour rejoindre cette citée perdue. Accessible depuis la rive et absorbés par une végétation dense, le calme est saisissant le long des édifices et des iconographies abîmés par le temps.
Dans la continuité et plus loin aux abords de la région Yucatán, un autre site archéologique s’offre à nous. Plus facile d’accès et tout aussi impressionnant, les ruines de Palenque sont elles aussi entourées d’une épaisse forêt. Les temples sont mieux conservés et plus hauts que ceux que nous avons pu admirer précédemment.






















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