Les chutes d’Iguazú (Brésil et Argentine)
- Juliette Manceau
- 28 avr. 2018
- 2 min de lecture
Assez difficile de se rendre compte de l’immensité du site seulement avec quelques photos. 3 kilomètres de long, plus de 250 cascades pouvant aller jusqu’à 80 mètres de haut et 60 millions de litres d’eau écoulés par seconde... Ces chiffres donnent une petite idée de ce que peuvent représenter les chutes d’eau. Ajoutez à cela, les forêts verdoyantes qui composent le parc national d’Iguazú où papillons, singes et coatis vous suivent au fur et à mesure de votre visite.
Foz Do Iguazú (Brésil) À la sortie de l’aéroport nous jonglons entre espagnol et quelques mots de portugais pour rejoindre la ville la plus proche. Il faut s’habituer à la chaleur, l’humidité et le temps orageux mais notre seule soirée côté brésilien nous permet de manger dans certainement le plus bon restaurant que nous ayons fait depuis notre départ : poulet ananas, courgettes farcies et crêpes au dulce de leche. Miam ! Le lendemain, dimanche, le site est bondé pour accéder aux cascades. Musique d’ambiance, longues files d’attente, speaker, et boutiques de souvenirs on se croirait presque à Disneyland. Les coatis suivent discrètement les ordres de touristes et tentent de fouiller leurs sacs à chaque pause photos. En arrière plan, les arcs-en-ciel se multiplient sous la brume de plus en plus épaisse. De ce côté, nous entrons dans la Gargantua del diablo. Littéralement encerclés par les chutes, les passerelles en bois paraissent minuscules à côté de ces interminables torrents.
Puerto de Iguazú (Argentine) La semaine a repris et nous retrouvons côté argentin, un lieu plus calme pour profiter des chemins aménagés et progressivement rejoindre les chutes. En contre-bas, s’enfoncent courageusement les bateaux à moteur au plus près des immenses trombes d’eau. Sensations fortes et douches assurées, ça ne sera pas pour nous ! Un peu plus loin, le sentier permet d'être comme suspendus aux cascades successives. Le bruit assourdissant, la hauteur et l'eau en mouvement continuel nous fait presque perdre l'équilibre.
Ravis de ce spectacle époustouflant où les mots et les photos ne suffisent malheureusement pas pour rendre à cette nature sa véritable force.






















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