Parque nacional Torres del Paine (Chili)
- Juliette Manceau
- 30 mars 2018
- 2 min de lecture
Parc très connu pour ses randonnées qui longent la cordière des Andes, le Torres del Paine est certainement l'une des plus belles randonnées que nous ayons effectuée. Des paysages incroyables qui offrent un somptueux enchevêtrement de points de vues : pics montagneux, lacs infinis, glaciers suspendus et grandes étendues de pampas typiques de la Patagonie.
Les conditions pour y rentrer sont difficiles depuis qu'un incendie ait dévasté la région. Les réservations des camping pour y dormir doivent s'effectuer plus de deux mois en avance et les gardes forestiers peuvent vous expulser dans le cas contraire. Malheureusement, ce n'est que 2 semaines à l'avance que nous avons appris l'ensemble de ces restrictions. C'est grâce à la rencontre de Jojé avec qui nous avons partagé notre chambre, une bouteille de vin, un plat de pâtes et quelques bières que nous avons appris quelques astuces pour outrepasser ces règles, avec pour exemples : "attendre que la dernière navette soit passée avant de se présenter au camping" ou "affirmer d'y rester seulement 1 journée pour éviter de sortir ses justificatifs de réservations". Même si on nous affirme qu'il ne faut pas en faire un "plan d'attaque" c'est avec une minutieuse préparation que nous nous lançons à l'assaut de ce parc national mondialement connu par les randonneurs.
Une ascension avec tout notre équipement, la première journée est ardue en direction de Las Tres Torres. Souvent embrumées, il est difficile de les apercevoir mais par chance les quelques éclaircies nous laissent une vue parfaitement dégagée. Le soir aucun problème de places pour dormir au camping après le départ de la navette.
Le froid a gelé une partie de notre eau et le sommeil a été très léger cette nuit. Heureusement, le soleil est vite de retour et nous accompagne le long de notre traversée des lacs. Là aussi, les gardes forestiers nous accueillent bras ouverts au camping et nous partageons un peu de saucisson avec deux chiliens.
Le troisième jour est dédié à la découverte du mirador Valle Francès. Un flan de montagne couvert de petits glaciers qui provoquent régulièrement quelques avalanches. Confiants de ces trois jours passés, nous arrivons au dernier camping sans penser à notre "plan d’attaque". Mal nous en a pris, un garde forestier nous surprend sans réservation et nous demande de prendre sur le champ le ferry qui part à quelques mètres de son poste.
Malgré un retour forcé aux frontières du parc, nous n'oublierons pas de si tôt le parc Torres del Paine. Merci à Jojé de nous avoir dévoilé les secrets de cette randonnée, merci à Tanguy et Myriam de nous avoir pris en stop, ainsi qu’à Lorie et Philippe qui ont été les premiers a nous en parler lors de notre rencontre au Honduras.




















Comentarios