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Léon et Granada : deux visages du Nicaragua

  • Photo du rédacteur: Juliette Manceau
    Juliette Manceau
  • 25 févr. 2018
  • 2 min de lecture

Différent de ses pays voisins, le Nicaragua connaît un essor touristique très fort grâce à la fin de la guerre civile et la stabilisation politique début des années 2000. Entre épaisses forêts, lacs et volcans, nous avons eu beaucoup de plaisir à parcourir cette région à la fois jeune, chaleureuse et traditionnelle.  

Léon : découverte de sa basilique blanche et du cratère Telica

Premières impressions au Nicaragua, avec la ville de Léon située à quelques kilomètres de la capitale Managua. De grandes fresques rappellent combien la guerre civile est encore proche mais le dynamisme des commerçants et les défilés de jeunes étudiants donnent une réelle empreinte de renouveau. 

Au cœur du centre ville, et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, un monument à ne pas louper : la cathédrale-basilique royale de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. On doit vous avouer que lors de la visite nous n'avions pas retenu son nom. À l’entrée, obligation de retirer ses chaussures et c’est donc pieds nus que nous grimpons sur la magnifique toiture et les dômes blancs avec vue imprenable sur les sommets des volcans qui entourent la vallée. Au loin, nous distinguons le cratère fumant du Telica que nous souhaitons observer de plus près le lendemain. 

C’est sous un soleil de plomb que nous empruntons le sentier de randonnée. À l’entrée du parc national et pour ne rien arranger ce sont des cratères de boues en ébullition accompagnés d'une odeur de pétard mouillé qui nous entourent. Au fil de notre parcours, la mince forêt ne nous offrira pas longtemps d’ombrages pour se reposer. Les 4 heures d'ascension sont donc beaucoup plus difficile que la normale et les haltes s’imposent et se multiplient. À l’arrivée, aucune explosion ou lave visible mais un gigantesque cratère enfumé continuellement par les effluves de souffres. En bruit de fond, un léger bouillonnement permanent. Décidément chaque volcan a son humeur : explosive comme le Fuego au Guatemala ou réservée pour le sommet du Telica. 

La coloniale et touristique Granada

Après la vitalité perçue à Léon, nous sommes déçus par l'atmosphère de Granada. La ville est très belle et colorée avec vue sur la verdoyante montagne du Mombacho mais elle s'est petit à petit transformée en station balnéaire, ne laissant place qu'aux touristes et aux commerçants. Ici, l'anglais et les dollars se sont doucement imposés. Contre coup notoire, les habitants historiques ont été expatriés aux abords du centre ville. Le seul témoignage de vie traditionnelle que nous avons pu observer se trouve au marché où légumes, fruits, viandes, vêtements et objets en tout genre forment un joyeux bordel. Nous profitons néanmoins de Granada par une ballade en kayak sur l'immense lac Nicaragua où se regroupe une centaine de mini îlots. 

Un peu plus au nord,au village de San Juan nous aurons la chance de rencontrer une petite compagnie qui souhaite faire perdurer la danse traditionnelle du village. Motifs expressifs et sourires permanents c'est avec émotion que la troupe nous offre un spectacle privé.

La nuit tombée, nous prenons un tour organisé, seul moyen d'accéder au cratère bouillonnant d'un autre volcan : le Masaya. Après une heure d'attente en voiture, nous n'apprécierons seulement que 10 minutes le spectacle de la lave en fusion afin de laisser la place aux autres personnes venues assister au site le plus visité du Nicaragua.


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