Le Yucatán et le Quintana Roo : la côte caraïbe (Mexique)

La partie la plus riche et la plus touristique du pays. Des milliers d’Américains et d’Européens débarquent par millier chaque année admirer les cénotes, les plages au sable blanc ou la mer turquoise, et on comprend pourquoi !

Notre première destination est Valladolid. Ville centrale de la région, on vous propose toutes sortes de tours organisés pour visiter les principaux sites du Yucatàn. Même si la ville ne nous marque pas plus que cela nous profitons de son emplacement pour se rendre à Chichén Itzá (l’une des nouvelles 7 merveilles du monde) et aux cénotes qui l’entourent.

12 ans après être venu sur l’un des plus impressionnant temple Maya du Mexique, je suis curieux de le redécouvrir, car j’en garde de très beaux souvenirs, même lointains ! La déception est grande puisque le site a été transformé en un grand parc d’attractions. L’intimité n’est plus de mise et des milliers de personnes arrivent par vague sans parfois toujours respecter le site archéologique. Néanmoins, la grandeur de la pyramide Kukulcán et le gigantesque jeu de paume restent époustouflants et ne nous font pas tant regretter le déplacement.

Le second jour, étape obligée pour tout voyageur passant à Valladolid, nous nous baignons dans les deux cénotes à quelques minutes de la ville : X’keken et Samula. Typiques du Mexique, les cénotes sont des puits remplient d’eau qui peuvent être dans la plupart des cas recouverts par la roche et la végétation. Bien que nous n’arrivons pas à l’heure où nous écrivons cet article à confirmer les propos suivants, on nous raconte qu'ils ont été forgés par plusieurs météorites à la période de l'ère glacière. Souvent entourés de roches calcaires, la petite taille des Mayas serait même due à la consommation de cette eau qui provoquerait une cristallisation des os, et donc de la croissance...

En continuant vers la côte caraïbe, et après un voyage épique en bus, où plus de personnes étaient debout qu’assises, nous pouvons découvrir deux campings à Paalum et Tulum. Les plages sont vraiment superbes mais nous décidons de n’y passer que deux nuits en raison du nombre de touristes et des prix exorbitants (même pour camper).

La fin de notre voyage au Mexique se rapproche et nous pensons sincèrement que le meilleur est désormais derrière nous. Néanmoins, la réserve naturelle de Sian Ka'an nous démontrera le contraire. Après une petite randonnée à travers la jungle, nous arrivons au beau milieu de cette biosphère classée à l'Unesco. Les couleurs sont splendides, on se croit dans un magazine d'agence de voyage. Nous traversons en lancha quelques lagunes successives jusqu'à des petits canaux creusés par les mayas. Le conducteur nous demande d'enfiler les gilets de sauvetages par les jambes et de sauter. Après l'avoir fait répéter à plusieurs reprises nous comprenons seulement dans l'eau que le courant de la rivière nous portera sur plus de 45 minutes à travers la mangrove... Magique !

Nous partageons nos deux derniers jours sur la lagune de Bacalar avec Rodolphe, Cécile, Valentine et Clémentine, la famille Iribane, en voyage pendant un an en Amérique ainsi qu'avec Simon et Sébastien, deux Québécois en fuite du froid hivernal qui touche actuellement le Canada. Baignades, apéros, causeries, barbecue et même un tremblement de terre qui s'invite au programme ! Pendant quelques jours, nous nous sommes sentis chez nous. Merci à eux pour ces beaux moments partagés.